Le 22 novembre, Alsace nature, le Comité pour la sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin, Stop-Fessenheim, Stop transports-halte au nucléaire et le Réseau sortir du nucléaire ont publié une lettre ouverte adressée à la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, et au président de la République, François Hollande.
Les associations qui demandent un arrêt immédiat de la doyenne des centrales nucléaires françaises rappellent qu'il existe une "procédure d'urgence permettant d'arrêter une centrale par décret pour raison de sûreté, immédiatement, indépendamment du démantèlement qui peut avoir lieu beaucoup plus tard, sans précipitation" et considèrent que le "gouvernement pourrait, et devrait, se saisir de cette (…) procédure".
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Par ailleurs, le 20 novembre, ces mêmes associations avaient relayé une étude allemande concluant que "la sûreté de Fessenheim [était] déficiente et inférieure à celle des centrales allemandes". Ces critiques valent "sur chacun des cinq sujets [étudiés]", c'est à dire la sismicité, le risque d'inondation, la vulnérabilité des piscines de combustibles, l'alimentation électrique et les systèmes de refroidissement.