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CAP21 Franche-Comté

2923887513_b22dcc5950-1-.jpg  CAP21 est un mouvement politique, écologiste, humaniste et citoyen, issu de la société civile, qui s'inscrit résolument dans le respect des principes républicains et démocratiques.

Nous défendons des valeurs fondamentales auxquelles nous vouons notre action :

 

  • La protection durable de la vie humaine et de la biodiversité doit être la priorité.
  • Les notions d'éthique et de responsabilité doivent être placées au coeur de l'économie de marché qui n'est qu'un outil au service du développement durable.
  • Le principe de précaution devient un principe d'action politique.
  • La solidarité doit être affirmée face à l'exclusion.
  • La mondialisation doit être régulée au bénéfice de l'Homme et de la Planète.
  • Le sens de la démocratie doit être retrouvé......

 

La défense de ces valeurs n'est  ni de droite, ni de gauche, le développement durable est tout simplement le droit à la vie, c'est dans ce droit et le respect de l'autre que nous nous inscrivons. Aussi, toutes les femmes et les hommes de bonne volonté voulant un avenir pour les générations futures sont invités à nous rejoindre.

 

En Franche-Comté, plusieurs commissions fonctionnent comme l'indique ce blog.

Nous souhaitons que cet outil mis à votre disposition facilite, entre nous, une communication simple et efficace ; nous vous donnons la parole. Réagissez aux différents articles.

 

Pour plus d'informations et pour nous rejoindre dans ces actions, n'hésitez pas à nous contacter par mail à l'adresse suivante :

 

j.poulhes-de-breza@cap21.net

 

Julie de Bréza, déléguée régionale Franche-comté 

 


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Articles RÉCents

27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 16:53

corinne-lepage-sera-a-argonay-vendredi-2-decembre-photo-afpParmi les réformes souhaitées par l’immense majorité des Français, le non-cumul des mandats apparait comme une priorité. C’était une promesse du candidat Hollande, promesse qui, du fait d’une opposition des parlementaires concernés, est en passe de capoter par report aux calendes grecques.

Cette réforme est pourtant la mère de tout changement dans le mode de gouvernance et la clé sans laquelle toute réconciliation entre la classe politique et les citoyens est exclue. C’est un passage obligé, reconnu par la Commission Jospin, pour assainir la vie politique française. Il faut se débarrasser de cette anomalie française dans le paysage démocratique européen.

Il n’est pas tolérable que les parlementaires, pour se protéger eux-mêmes, refusent une réforme que veulent, dans leur grande majorité, les citoyens. C’est la raison pour laquelle le recours au referendum est un impératif. La décision relève, en l’état du droit, du seul président de la République.

Dans les termes actuels de l’article 11 de la Constitution :

« Le président de la République, sur proposition du gouvernement pendant la durée des sessions ou sur proposition conjointe des deux Assemblées, publiées au Journal Officiel, peut soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics… »

Il est évident que cette proposition porte bien sur l’organisation des pouvoirs publics. Elle entre donc à l’évidence dans le champ référendaire.

Référendum d’initiative populaire

L’outil existe donc pour faire passer la réforme. La question de la majorité des trois cinquièmes du Parlement n’est pas un sujet : c’est un prétexte. La voie référendaire est ouverte. Certes, nous avons dans notre histoire le précédent de 1969 et le « non » opposé à la réforme proposée par le général de Gaulle et que la droite libérale avait fait échouer. Mais quel parti pourra sérieusement faire campagne pour le non alors que chacun sait l’attachement de nos concitoyens à cette réforme ?

Nicolas Sarkozy a fait modifier l’article 11 en faisant croire qu’il introduisait ainsi le référendum d’initiative populaire. Non seulement la loi organique nécessaire à son entrée en vigueur n’a jamais été votée, mais de surcroît le seuil de 10% du corps électoral et de 20% de parlementaires est infiniment trop élevé.

François Hollande peut proposer la modification de l’article 11, pour sortir de l’hypocrisie et permettre réellement un référendum s’il est proposé par un million d’électeurs (c’est le chiffre retenu pour la même démarche à l’échelle de toute l’Europe) et éventuellement soutenu par 10% des parlementaires.

En procédant de la sorte, le Président redonnerait confiance à nos concitoyens et leur permettrait d’accéder aux formes modernes de la gouvernance. A l’heure des réseaux sociaux et de la nécessité de réincarner la démocratie, il sortirait le référendaire de sa mauvaise réputation pour en faire un outil moderne de prise de décision majeure.

 

Auteurs

Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement

Pierre Rahbi, philosophe

Serge Orru, fondateur du Festival du vent

Richard Hasselmann, président de Libr’Acteurs

Stéphane Guyot, président du Parti du vote blanc

Serge Guérin, sociologue professeur ESG

Chantal Cutajar, universitaire, présidente de l’Observatoire pour la transparence financière internationale

 

 

Article sur http://www.rue89.com/2013/02/25/pour-un-referendum-en-faveur-du-non-cumul-des-mandats-239931

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